Portrait de la carpe Koï
Dès les premières traces dans l’histoire des Nishikigoïs, le nom original des Koï, l’engouement des Japonais fut extraordinaire. Aujourd’hui, cette passion est partagée par tous et de nombreux concours sont organisés pour élire les plus beaux spécimens. Chaque année, le “All Japan Show“ réunit pendant 5 jours quelques 5000 Koï qui sont réparties dans les 1200 piscines d’exposition selon leur taille, de 15 cm à plus de 80 cm. Au final, 5 grands gagnants se voient attribuer les prix décernés par la centaine de juges.
Bien qu’étant issues d’une seule et même espèce, Cyprinus carpio (la carpe commune), les Koï se déclinent en un nombre presque illimité de variétés. Elles sont réparties dans 16 groupes principaux définis selon la couleur, ou combinaisons de couleurs et de motifs, la texture et la brillance des écailles, autant de critères de jugement.
Les Français sont de plus en plus nombreux à posséder un bassin de jardin et les carpes Koï cohabitent désormais avec les classiques poissons rouges. Préférant vivre en petit groupe et s’apprivoisant facilement, les carpes Koï vont devenir rapidement le poisson de bassin par excellence, tant ces animaux sont solides et magnifiques par leurs formes, couleurs et comportements.
Un poisson prolifique
Carpes koï
Lorsque l’eau du bassin atteint 18 à 20°C, les carpes Koï dont la taille dépasse 25 cm sont occupées à frayer dans les plantes. Le nombre des œufs est exceptionnellement élevé. Une femelle d’un kilogramme peut pondre jusqu’à 200 000 œufs ! Sur cette quantité, environ 20 % donneront des carpes colorées, et dix fois moins, de vraies Koï. Les caractères héréditaires étant encore loin d’être fixés, il est improbable de rencontrer deux Koï identiques.
L'emblème du japon
La Tancho Kohaku est la carpe la plus recherchée par les amateurs, les Japonais en particulier. La tache ronde et rouge, située sur la tête de cette variété de Koï d’un blanc immaculé, rappelle le drapeau de l’Empire du Soleil Levant. Selon la forme, l’intensité de la couleur, la dimension ou le centrage de la marque rouge, le prix d’un sujet adulte atteint des sommes qui frôlent l’indécence ! Certains sujets Tancho Kohaku se sont en effet négociés entre 50 000 et 75 000 euros !
Petit lexique à l’attention des futurs amateurs
En associant ces différents termes, il est possible de nommer avec précision une Koï.
Les couleurs de base
Aka : rouge en couleur de fond
Beni : rouge orangé
Gin : argent (aspect métallique)
Hi : taches rouges
Karasu : noir, veut dire littéralement “corbeau“
Ki : jaune
Kin : doré (aspect métallique)
Midori : vert (rare)
Shiro : blanc
Mono : une seule couleur
Quelques termes de motifs et d’écailles
Matsuba : motif noir au centre des écailles, donnant un effet “pomme de pin”.
Tancho : tache rouge sur la tête.
Kushibeni : motif rouge autour de la bouche, tel une marque de rouge à lèvres.
Inazuma : signifie “foudre“ ou “éclair“. C’est un motif en zig-zag sur le corps.
Doitsu : le corps est partiellement recouvert d’écailles, situées généralement sur le dos. C’est une sélection issue d’une carpe miroir.
Ginrin : désigne les écailles réfléchissantes. Le poisson doit en posséder au moins 20 pour prétendre à cette qualification.
Hikari : aspect métallique général du poisson.
Kawari : opposé à Hikari, non métallique.
La carpe Koï (en vidéo)
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